Un remède efficace contre le stress, l’anxiété et les maux de la techno… oui, oui!
Qu’est-ce qui me fait apprécier les concerts de l’OSM présentés à la Maison symphonique de Montréal? Mon amour de la musique? Sans l’ombre d’un doute. La beauté des lieux? En partie. Le dynamisme du chef attitré? Pourquoi pas. Mais pour être honnête, c’est une toute autre variable qui fait en sorte que j’affectionne particulièrement ce genre de sortie: L’ABSENCE DE TECHNOLOGIE.
S’il y a bien un endroit où vous pouvez être certain de vivre l’humiliation suprême si votre téléphone émet la moindre sonnerie, la moindre vibration pendant le concert, c’est bien à la Maison symphonique! Vous avez avantage à éteindre votre appareil et à retenir vos quintes de toux pour l’entre-deux mouvements.
Quel bonheur! Pas de lumière éblouissante provenant du maudit téléphone du spectateur de devant, personne pour vous texter un malheur, pas de courriel du bureau qui entre sans crier gare ni même d’ami qui vous envoie des vidéos de chats. LA PAIX!
Je ne connais pas vraiment d’autres lieux où le téléphone cellulaire est prohibé de la sorte. Pas même la bibliothèque, le cinéma, l’église ou même la morgue ne vous fera vous sentir comme un déchet si vous avez l’audace de consulter ce petit ordinateur personnel. Par contre, si vous n’éteignez pas votre sonnerie, le maestro ne se gênera pas pour vous interpeller personnellement devant tout le monde sans aucun égard à votre pauvre petit ego! (Yannick Nézet-Séguin a d’ailleurs péter un plomb en plein concert pour cette raison: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1978206/yannick-nezet-seguin-cellulaire-concert)
Que vous soyez un passionné de musique classique ou non, le fait d’entrer dans un lieu où le satané téléphone cellulaire n’est pas le bienvenu vous fera le plus grand bien, c’est garanti. Deux heures sans dérangement, sans stress inutile, sans notifications: voilà un luxe que très peu d’endroits nous offre dans ce monde archi branché.
